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Histoires diverses issues de cellules grises blanchissantes...

Histoires diverses issues de cellules grises blanchissantes...
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16 septembre 2008

Les Cris des Mots

Les cris, les mots
Comme une libération
Maudits échos
Dans un gouffre sans fond

La beauté des pensées, des idées imparfaites
Les cris des mots ne sont plus que l’écrit des maux
Des douleurs infinies justes à fleur de peau
Et la mélancolie de tant de vies défaites

L’écrit, les maux
Comme une libération
Si doux, si beaux
Quelle étrange impression

La pensée du passé et d’un bonheur futur
Les écrits et les mots sont alors libérés
La chaleur, la douceur se réunissent sur
Cette célébration, un ultime ballet

Les cris des mots
Ultime libération
Coulent tel de l’eau
Embrasant les passions

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16 septembre 2008

Réminiscences de putrescence

La pluie fine, incessante et glacée ruisselle sur les ardoises brisées du toit de la gare désaffectée. Le bâtiment, isolé dans ce qui est devenu un bidonville, tombe en ruines, abandonné depuis des décennies. Le ciel gris, morne, uniforme, isole chaque pierre des murs effondrés comme autant de monstres méconnaissables, aux grimaces figées par le froid et la mort. Le soleil n’a plus percé depuis de trop longues années, et toute vie semble s’être retirée des lieux.

Le clapotis des gouttes s’écrasant sur le béton fissuré se mêle au son presque métallique des vagues s’écrasant sur les rochers, quelques cent mètres plus loin. Le vent du large, portant une vague odeur de poisson faisandé, glace les os, et annonce un automne froid, humide, et interminable…

L’eau qui s’infiltre dans les moindres recoins a transformé le sol en une mare géante, de boue, de déchets divers, d’objets méconnaissables, qui gisent là comme des harpies dont les ailes seraient en lambeaux… Les rafales de vent soulèvent par vagues des remugles nauséabonds, de fermentation et de pourriture, qui semblent attaquer jusqu’au salpêtre des murs. Le cloaque, noir comme le pétrole, s’étale en une nappe visqueuse de crasse absolue…

Dans un coin sombre, caché derrière un semblant de pilier qui tente vainement de faire écran au vent, se dressent les montants moisis d’un vieux lit de bois effondré sur lui-même, miné par les termites des temps anciens. Obscène et vulgaire, c’est là qu’elle gît, vautrés au milieu de lambeaux de draps, vestiges rongés par des rats depuis longtemps disparus. Ses cuisses grasses et flasques, couvertes de tâches sombres, imprègnent le tissu moisi d’une crasse pestilentielle… Des fluides visqueux suintent de multiples entailles sur son corps, et emplissent l’air d’une puanteur presque palpable. Ouverte, offerte, dans toute son impudeur, la dépouille de la créature, éventrée du bas-ventre au larynx, se décompose lentement. Une flaque de fange, de boue et d’excréments imbibe la paillasse, et s’écoule lentement le long de la masse visqueuse.

D’une brève secousse, je fais glisser le cadavre nécrosé dans la mare noirâtre, où elle disparait dans un gargouillis sinistre.

3 avril 2008

Retrouvailles

Dhant'Oo erre dans les Bas-fonds de la ville endormie… Il est en piteux état aujourd’hui, sa nuit a été courte, et les Courants sont violents et tourmentés aujourd’hui… Perdu dans ses pensées, il déambule au gré des ruelles étroites, flanquées de murs décrépits… Le salpêtre s’accumule, et son odeur emplit l’air de remugles nauséabonds et entêtants, tels les vapeurs d’autrefois…

Un souvenir confus affleure à la lisière de l’esprit de celui que l’on nomme l’Albinos, puis disparait, non sans laisser une curieuse sensation… Dhant’Oo ressent les battements de son cœur comme un rythme de batterie…Tchac, boum...Tchac, boum… A l’ordinaire ses pulsations sifflent comme des serpents, mais à cet instant précis, le temps semble figé…

Malgré sa haute stature, malgré sa silhouette plus qu’imposante, malgré le blanc crayeux de sa peu, et l’éclat rouge et métallique de son regard, Dhant’Oo n’est plus qu’un élément du décor, totalement vide. Seules quelques personnes lui portent attention : ses pairs, qui tout comme lui sillonnent ce monde depuis trois décennies… Et encore, eux-mêmes ne le connaissent pas autrement qu’étant l’Albinos… Nul ne connait Dhant’Oo comme il connait ce monde… Ce monde qui se décrépit sous ses yeux, rongé par un mal infâme et innommable… Lui seul sait les enjeux de la guerre qui se trame, sans que quiconque ne la sente approcher…

 

L’homme blanc semble perdu dans ses pensées, et pourtant Duu-Jeh sens son esprit, tendu vers toutes choses. Il sait pertinemment que son arrivée en ville va faire bouger un grand nombre de terreurs, tapies dans la fange des égouts… Mais ce cloaque est son territoire, et jamais, aussi loin que remontent les âges, personne n’a vu un Albis le dominer.

Aussi décide-t-il de se matérialiser devant lui, de la façon la plus discrète possible… La génération d’un courant d’air créant dans l’espace une silhouette invisible et impalpable, mais qui possède pourtant toutes ses capacités de vision, inspiration et mesures psychiques. Cette matérialisation est le sommet de son art, il a même réussi à surprendre son maitre avec ! Cependant l’étrange homme à ressenti quelque chose : en effet son esprit s’est légèrement rétracté autour de lui, comme un voile protecteur, mais pourtant agressif, acéré. Si Duu-Jeh devait lui donner une couleur il parlerai d’un pourpre teinté de violine, couleurs qu’il associe pourtant habituellement aux vampires hybrides qu’il aime tant à chasser ! Cette prise de conscience, ainsi que du danger qui y est lié, l’incite à passer au second stade de sa matérialisation, sensé éloigner tout danger : il fixe au fond de ses yeux invisibles une image inoffensive d’un chat faisant sa toilette, puis l’incruste au fond de la rétine de l’homme qui lui fait face, désormais arrêté, inquiet, au milieu de la ruelle…

 

Quelque chose de bizarre est en train de se passer : tout d’abord le trouble de l’odeur de l’air, puis ce chat se toilettant, un mètre au dessus du sol ! Réalisant qu’il est sous l’emprise d’une hallucination, il ouvre grand les yeux et projette son regard rouge sur le monde qui l’entoure… Nulle ombre ne surgit derrière les objets qu’il connait et qu’il sait à leur place. Il songe à cesser cette exploration virtuelle des plus épuisantes, lorsque soudain une ombre rouge s’étend petit à petit au milieu de la ruelle, l’ombre d’un homme.

Dhant’Oo s’adresse alors à Duu-Jeh, d’une manière impérieuse :

« Présente toi à moi avec autant d’adresse que tu t’es caché, et je serai alors ton allié. »

Duu-Jeh brouilla alors l’air de façon visible, de plus en plus intensément, puis se glisse avec adresse au sein du tourbillon, que lentement il calme, puis il déclame :

« Que me vaudrai donc l’alliance de mon meilleur et seul ami ? » Retirant son châle de devant sa bouche, il offre son visage à la vue de son frère d’âme, second disciple de feu leur maitre…

9 janvier 2008

Aujourd’hui Jhon le sait. Il va devoir provoquer

    Aujourd’hui Jhon le sait. Il va devoir provoquer les humains, les asservir, afin d’éveiller ce sentiment de révolte et de rage qui leur permettra de vaincre, cette fois-ci définitivement ! Cependant le temps lui est compté. Il ne dispose que de trois mille petites années, le temps nécessaire à la Résurgence du chef TenTebohjrs pour réunir toute les pensées. Après, ce sera la guerre…
    D’ici là, c’est la chasse à l’homme…

9 janvier 2008

Les mesures ont été prises sans attendre. En tant

    Les mesures ont été prises sans attendre. En tant que descendant des Guetteurs, Jhon est le légitime ordonnateur de l’Alliance. Elle est d’une importance capitale : c’est elle qui fait d’une bataille une victoire ou une défaite… Elle a failli dans le passé, et seule la stupide bonté des hommes avait sauvé son peuple des ténèbres… Pour survivre, les Vampyrs se nourrissent de pensées. La mission de l’Alliance est de trouver des sources de pensées afin d’alimenter l’Armée Noire. Cependant, la qualité des pensées est extrêmement importante. En effet, elles influent grandement leur consommateur… Il faut donc trouver des êtres vivants ayant une grande volonté de survivre, un esprit viscéralement attaché à la vie, et à la lutte pour la survie. L’Alliance, à l’époque, n’avais trouvé que des humains désespérés, ou bravaches et fondamentalement peureux, causant ainsi de fortes pertes dans les rangs… Elle avait fini par se rabattre sur les lapins traqués par les renards, mais là encore la peur était omniprésente, bien que l’envie de vivre soit sous-jacente… Cette nourriture avait à peine suffi à maintenir les troupes en vie, jusqu’à ce que ces guerriers arrivent, pleins de vie, de fougue et de rage…

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9 janvier 2008

En haut du donjon de Veertah, Jhon se retourne

    En haut du donjon de Veertah, Jhon se retourne brusquement en entendant le son étouffé et tremblant d’une cloche au loin. Épuisé après son entrevue avec Beerzink, il est sorti prendre l’air, afin de permettre à son esprit de se réorganiser après l’intrusion de son seigneur. Mais le glas qu’il entend provient d’un village à coté duquel il est passé en venant. Il signifie probablement que quelque un l’a vu, et s’est souvenu des vieilles légendes narrant l’histoire de son peuple… Bien entendu il n’y a plus qu’un reste de vérité dedans, mais le plus important y est : son peuple est dangereux pour les humains. Et ils savent désormais que ceux qu’ils nomment les Vampyrs ne sont pas morts, mais bel et bien là, autour d’eux… Peu leur importe que les humains ayant nourri l’armée aient permis d’éviter la défaite, peu leur importe que les Vampyrs aient sauvé leur monde du chaos, tout ce qu’ils retiennent aujourd’hui est le danger que le peuple de Jhon représente pour eux. D’ici quelques jours à peine leurs délégations vont défiler à Veertah, porteuses de menaces ou de suppliques, exacerbant l’appétit des habitants, et aiguisant l’envie de pensées fraîches de son peuple…
    Beerzink, lui, a compris toute la portée du message qu’il portait : la Résurgence des TenTebohjrs est proche, et la guerre qu’ils apportent avec eux inéluctable… L’Alliance va devoir se redresser, renaître de ses cendres, et fournir aux troupes de quoi combattre.

9 janvier 2008

Après son histoire, la maman de Yorgaï lui assura

    Après son histoire, la maman de Yorgaï lui assura qu’à la suite de cette guerre ce peuple se terra, usant de sa magie pour se dissimuler à l’oeuil humain, mais que certains rôdaient toujours, afin de se nourrir des soldats imprudents, comme de leurs ancêtres… Ils sont toujours vêtus de noir et leur visage est voilé, mais ils sont capables de planer sur le vent, ne posant pied à terre que tous les cent mètres, et encore…
    Aussi son sang ne fit-il qu’un tour lorsque Yorgaï examina ces empreintes, trop longues et fines pour être humaines, mais pourtant si semblables aux siennes. Il rentra précipitamment chez lui, rassembla sa famille, et couru à l’église sonner le glas, afin de prévenir l’ensemble du village et des environs de la découverte qu’il venait de faire.

9 janvier 2008

Mais la surprise fut de taille… Les hommes voilés

Mais la surprise fut de taille… Les hommes voilés regroupèrent les deux cent cinquante hommes au milieu de leur campement, et toute leur armée se massa autour d’eux. Ce qui se passa ensuite défie l’imagination : une gigantesque boule argentée s’éleva dans les cieux, avant de s’écraser au sol, et de se fondre dans les corps béats des Soldats Noirs. Ils se dispersèrent ensuite dans la nuit, pourchassant leur ennemi avec une rage sans commune mesure.
    Cette lutte acharnée dura deux jours et trois nuits, dans une furie et une violence absolues, dévastant le pays, et même par delà les frontières… Au troisième matin, les deux cent cinquante volontaires revinrent dans leurs villages, sains et saufs… A un détail prés : tous étaient devenus fous, vidés de leur substance. Certains avaient encore un filet de bave argentée aux lèvres, et se souvenaient de leur nom, ou de leur famille. Les autres étaient hébétés comme du bétail, sans souvenirs de leurs vies ou de quoi que ce soit, et incapables d‘apprendre quoi que ce soit… Ils n’étaient plus que des restes d’humain, des armes usées, et jetées… »

9 janvier 2008

C’est une histoire que les mamans racontent à

C’est une histoire que les mamans racontent à leurs enfants turbulents, et que la sienne lui a racontée lorsqu’il a eu huit ans… Le jour de son anniversaire il avait joué avec ses amis, se poursuivant et se battant avec de vieilles épées de bois. Il avait alors dit qu’il voulait devenir soldat quand il serait devenu grand. Le soir venu, lorsqu’il fut couché, sa mère lui fit ce récit :
«  Il y a bien longtemps, des millénaires de cela, vivait un peuple étrange, très étrange… Ils ressemblaient aux hommes, et aux femmes, mais n’avaient pas d’enfants, et ils vivaient si longtemps qu’ils paraissaient immortels aux yeux des humains. Les deux peuplades s’évitaient soigneusement et n’avaient quasiment aucun contact… Les rares audacieux partant les défier revenaient fous, sans plus d’idées en tête qu’une poule, ne réagissant que face à la nourriture.
    Le monde était alors paisible, mais d’étranges événements devaient le troubler… Les hommes fous se multiplièrent, et l’on vit ces étranges hommes parcourir la campagne, le visage masqué, toujours vêtus de noir, l’épée et le bouclier à la main. Ils se battaient contre un ennemi était invisible aux hommes, mais qui causait des dégâts terribles dans les fermes. Les villages se rassemblèrent, et décidèrent de monter une armée afin de soutenir ces être mystérieux, mais qui pourtant les défendaient. Une délégation fut donc envoyée auprès de l’un d’eux, qui accepta avec joie cette aide inattendue.

27 décembre 2007

Ma vie pour du Bolduc !

Mon long voyage a commencé il y a bientôt un an... J'ai tout d'abord visité la chine, avec une multitude d'autres comme moi, tous aussi ébahis, aussi effrayés peut-être, mais tellements curieux ! Et tous ces gens, remplis de petites attentions pour nous aider à grandir et à nous développer sans encombres. C'était devenu un défi entre nous tous, lequel serai le premier, le plus grand, le plus beau ! Et puis nous sommes partis. Notre promotion s'est divisée, entre les partisants de l'europe, ceux des amériques, et enfin ceux ( les plus trouillards ! ) qui ne voulaient pas quitter cette belle asie. Je les comprend bien d'un côté, mais... J'ai toujours rêvé de la France... La tour Eiffel, le champagne, les fêtes de noël... Ca me semblait fabuleux là bas! Tout ce qu'on avait pu me raconter à ce sujet..
Alors je suis parti, direction l'europe, avec les autres. Nous avons d'abord volé, puis roulé sur des rails, et enfin sur la route... A chaque arrêt certains d'entre nous nous quittaient, décidant de rester ici. Moi non, je voulais voir Paris ! Et j'y suis allé, mais je n'ai pas vu la tour Eiffel... On était tous entassés, pratiquement les uns sur les autres... Quel monde à Paris, quelle horreur ! Alors je suis parti, dés que j'ai pu ! Avec des gens trés gentils, trés attentionnés, eux aussi. Ils m'ont couvert, afin que je ne souffre pas du froid, et j'ai dormi, longtemps. Faut dire que j'étais terrassé par le décalage horaire ! Quand je me suis réveillé il faisait tout noir, et j'était tout emmailloté ! Je n'ai pas osé dire que je n'étais pas à l'aise, je ne voulais pas déranger, et surtout pas donner mauvaise impression !
Alors je me suis tu.
Et l'aboutissement de mon voyage est arrivé !
Ca y était, il y avais la musique, beaucoup de monde !
Le papier qui me recouvre s'est déchiré, la lumière, le regard émerveillé d'un enfant qui me regardais ! C'était fabuleux, il était heureux !
"Papa, maman, regardez, le papa Noël m'a apporté un robot Goldorak ! "
Nous avons joué ensemble toute la journée, et puis la suivante, et encore...
Pendant des semaines nous nous sommes amusés ! Puis le temps de l'école et des devoirs est revenu... Il ne jouait plus avec moi que de temps en temps, le week end...
Et aujourd'hui... Je suis sur une étagère, et ma seule distraction consiste à compter les grains de poussière qui s'accumulent sur mes canons et mes bras argentés...
Et la noël approche à nouveau... J'espère que dans un mois j'aurais enfin un camarade avec qui jouer, un qne m'abandonnera pas au bout de trois semaines...

23 décembre 2007

Le Guetteur de la Tour s'adresse alors à Bearzink

Le Guetteur de la Tour s'adresse alors à Bearzink directement. Il essaye confusément d'organises ses pensées, ses paroles, afin de dresser un compte rendu clair et exhaustif à son interlocuteur. Son récit, et la véracité qu'il parviendra à transmettre seront déterminants pour l'avenir même de son peuple... C'est alors que la pression s'abat sur lui, tandis qu'il sent l'esprit de son seigneur s'immiscer en lui, afin de puiser la connaissance à sa source, dans les faits, vus et enregistrés par les yeux de Jhon... Ce dernier, se sachant en de bonnes mains, laisse alors aller ses pensées, ouvre totalement les méandres de sa mémoire, afin de servir sa race, et ses descendants.
A quelques centaines de kilométres de là, à l'endroit où le soleil sombre tout juste à l'horizon, une lueur rouge attire l'oeuil d'un paysant, achevant le dernier sillon de son champ. Une empreinte de botte, comme il n'en a jamais vue... A une exception : à l'autre bout de son terrain, quelque part derrière la colline, deux heures auparavant... Une peur indiscible s'empare de lui, alors qu'une vieille légende remonte de ses souvenirs...
Une légende pas comme les autres, terrifiante...

18 décembre 2007

Il semble désormais lié à la porte par une bulle

Il semble désormais lié à la porte par une bulle opaque, luisante telle une bille de mercure, irisée et emplie de fluides tourmentés. La sphère s'affine, en une tige qui appuie sur la poignée de cuivre, et qui vient emplir les sculptures ornant la bordure de la porte. Les bas reliefs s'animent alors, imperceptiblement, puis de plus en plus, créant un tourbillon enserrant la porte, et dont le rayon se réduit peu à peu, pour finir concentré en un point, tournoyant à une vitesse folle, attaquant les yeux, et donnant une impression de vertige irrépressible à Jhon. Il avance alors sa main gantée, et saisit cette concentration d'énergie et de magie à l'état pur au creux de sa paume, repliant ses longs doigts dessus. Son bras devint alors tel un flambeau, du bout duquel jaillissait une multitude de rayons lumineux dorés, parés de reflets multicolores... Levant bien haut la main, le messager pénétra dans la bâtisse, guidé par la lumiére, constituée par son savoir, sa foi, et la magie de son peuple.
Il est soudain aspiré, emporté dans les hauteurs par un nuage noir, qui le dépose aux pieds même
du Trône.
"Parle..."
La voix gutturale s'élève du fauteuil vide, intimant à Jhon de commencer son récit.

13 décembre 2007

La fumée lumineuse et filamenteuse qui coule des

La fumée lumineuse et filamenteuse qui coule des bulles fixées aux murs enveloppe Jhon d'un brouillard de clarté surnaturelle. Un mince filet de brume argentée s'étire du haut de son crâne jusqu'à la porte de l'imposante bâtisse afin de le mener dans la nuit... Ce fil d'ariane est tout à fait inutile comme guide, mais son rôle premier est tout autre. La couleur, la forme qu'il prend indique bien des choses sur le voyageur qui s'approche, permettant ainsi de repérer les rares audacieux qui oseraient s'aventurer ici porteurs d'intentions belliqueuses... Les guetteurs voient ce soir arriver un messager stressé, pressé, et extrêmement exité, porteur d'une nouvelle de grand changement. Cela ne fait que confirmer leurs doutes quand au son de cloche qu'ils avaient cru entendre plus tôt dans l'aprés midi.
Jhon était attendu, et le comité d'accueil qui lui était réservé le surprit : trois guetteurs, à peine dissimulés derriére les remparts, et les consciences de dizaines d'êtres, vivants ou non, se tendaient vers lui, effleuraient fort impoliment son esprit afin de percevoir des bribes d'informations. Luttant contre toutes ces attaques involontaires, le Guetteur de la Tour gravit les derniéres marches, et s'agenouilla avec déférence devant l'entrée principale du fort, attendant que les gardes daignent lui ouvrir.

12 décembre 2007

L'entrée principale s'ouvre devant lui, haute,

L'entrée principale s'ouvre devant lui, haute, sombre, inébranlable... Il serre les poings en passant sous l'immense arche de pierre, la clé de voute s'illuminant d'une pâle lueur tremblottante à son passage. La route principale monte, sinueuse, flanquée de batisses sans âge, dont les moellons s'érodent sous le vent et la bruine...
Jhon monte lentement l'artère, en direction du château, coeur de la vieille ville, d'où partent les rues et ruelles, dans un désordre absolu... La ville du haut du donjon ressemble à un nid de serpents... Le souvenir de cette vue, et de la situation dans laquelle Jhon était le plonge dans un état trés particulier, oscillant entre un malaise profond et une joie indiscible... Le jour de sa resurection lui semble aujourd'hui bien lointain, alors qu'elle à eu lieu il y a à peine quelques sciécles auparavant...
Trempé par la pluie, qui tombe tous les soirs avec la nuit sur le bourg, il avance d'un pas régulier, ses bottes marquant un rythme étrange dans les flaques fangeuses parsemant la rue qu'il emprunte.

11 décembre 2007

Il dévale les vieilles marches de pierre, usées,

Il dévale les vieilles marches de pierre, usées, et creusées par les siècles, et se précipite sur la lourde porte de chêne, qu'il traverse sans effort. Le temps est passé de se conduire comme un homme ordinaire... Sans prendre le temps de respirer, il s'élance à toutes jambes dans l'herbe ondulante, sa course folle le transportant comme un vol, au dessus des collines et des vallées verdoyantes. Ses pieds ne touchent plus le sol que de temps en temps, et sa cape, volant derrière lui, ne masque plus rien de son armement... L'épée qui bat contre sa hanche au rythme de ses appuis est longue, et luit d'une infinité de reflets bleus et violacés, comme des veines dans l'acier éclatant. Pour la premiére fois depuis deux mille trois cent huit ans, un rayon du soleil couchant vient frapper la lame sacrée...
La silhouette se découpe comme une ombre chinoise sur la crète des vallons, filant comme le vent apporter la nouvelle de la Résurgence à la capitale...

9 décembre 2007

Ce n'est pas possible, ce n'est rien qu'une légende... Seuls les anciens croient encore que l'Alliance peut ressurgir... Et même les plus sages d'entre eux sont persuadés que ce ne sera qu'un court instant, à peine quelques millénaires, pour sombrer à nouveau, plus profondément que jamais, probablement pour l'éternité...
Et pourtant. Jhon le sens, le voit, malgrés le voile opaque qui lui masque le visage... Le Bouclier n'est plus à sa place, il s'en échappe un filet de lumiére, aussi fluide et tortueux qu'un ruisseau... Les volutes s'entremêlent, s'élevant lentement en une danse lascive et infinie, les reflets dorés, argentés et pourpres se teintent de bleu, et de violine, signe de la Résurgence qui approche.
Au sommet du sanctuaire de la relique, un donjon d'une centaine de mètres de hauteur, le Guetteur de la Tour, gardien du Bouclier, tout vêtu de noir, se redresse lentement. Se saisissant de sa masse, il assène un coup puissant contre la cloche suspendue au dessus de lui, accrochée à l'épée sacrée des guerriers des temps passés... Reposant son arme, devenue instrument rituel, Jhon prend soudain conscience de ce que ce changement représente dans sa vie...

29 octobre 2007

Une conversation presque comme une autre

ATTENTION : VONT SUIVRE DES MORCEAUX CHOISIS, EXECUTES PAR DES SPECIALISTES. TENTER DE LES REPRODUIRE SANS PREPARATION PEUT NUIRE PROFONDEMENT A VOTRE SANTE MENTALE ET A VOTRE VIE SOCIALE.


un vrait LE koi      
tu peux même faire un LE caryote mdr 
    
j'aurais pu, c'est bien de mon niveau !      
tu devrai arrêter de me fréquenter quelque temps, les vacances c'est fait pour ca aussi, pour décompresser, et retrouver un calme relatif !      
????      
tu veux mettre de la distance entre nous :'(      
pourquoi tu veux me faire ça snif      
expldr      

c'est pour ton bien      
pour ton déséquilibre mental et physique      
parceque si tu deviens trop comme moi, y'aura pas de nouvelle star...      
euh voit pas le raptor, mais le trex est pas loin       
ben si Trex comme moi le Brontosaure, la nouvelle star c'est mon blog, donc plus besoin de chercher le raptor      
puisqu'il se sera fait bouffer par le brontosaure, ce qui est improbable vu qu'il est feuillovaure      
il est pas feuillovaure, il est brontosaur d'où sont nom, mais si tu prend en compte, le 4 jour de l'année Trexale ca marche pas car les raptors sont encore dans le dessert et le brontosaur n'attaque que l'entrée    

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


ben moi tout a l'heure j'ai tiré les cartes      
mais j'étais au milieu de la piéce, et elles sur le bureau, alors elles sont tombées    

mais ta voulu les attirer les cartes, ou les tirer comme des lapins?      
les tirer à moi      
oki et alors t'as réussi?    
ben nan elles sont tombées

29 octobre 2007

Yowaha

    La premiére condition pour l'accession au Yowaha est l'état de craquage. Il faut donc pour celà être complétement déshinibé, sans complexes, et d'une bonne humeur massacrante. Ensuite commencez à raconter des choses totalement déjantées, les conversations msn avec un autre craqueur sont parfaite pour ça. Ensuite mettez dans vos enceintes un musique bien rythmée, techno, metal hardcore, pas forcément brutal, mais ultra rapide !
    Et puis laissez vous aller, jusqu'a vous sentir envahi par une vague, que vous pourriez représenter par une fumée rouge vif, ou jaune, ou bleue, qui remplit tout votre corps, dans ses moindres recoins... Et au moment où cette vapeur commencera à sortir par vos oreilles, le point de non-retour sera atteint...Faites donc bien attention, ne vous lancez pas sans être sûr de vous... Mais aprés... Il faut vraiment le sentir...Visualisez cette fumée, opaque et vive, qui commence à cristaliser dans votre ventre, en aiguilles acérées et invincibles... Elle s'assemblent en une colone qui monte, monte, jusqu'à votre gorge, votre bouche...
Et là...
YOWAHA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Laissez le vous envahir, et se déverser de votre bouche sans le retenir, en accentuant fortement, en allongeant, le "O", et le second "A", de cette maniére : YOOOOOOOOOOWAHAAAAAAAAAAAA !
Bravo, vous venez de craquer.


Ce texte a été écrit en écoutant Crownless de NightWish, et le Yowaha est né de cette chanson, ou presque...Je conseille l'écoute de la chanson pour la lecture du texte !

29 octobre 2007

Premiers mots

"Hihi, hihi, pidome ! ! Hahahi papo pidome !"
Ah làlà...J'adore faire ça... Ils sont tellement craquants ces grands choses là haut, quand je dis ça... Je sais bien qu'on dit Puy de Dôme...C'est là que j'habite, je suis bien placé quand même ! Mais la tête qu'ils font quand ils entendent Pidome... Et en plus ils ne s'en lassent pas plus que moi de les voir ! ! ! "Et tu habite où, toi? Pidome ! "
Et les revoilà a se tordre, faire des grimaces et des bruits bizarres, et donc c'est à moi de me marrer en les regardant ! Je repense à l'une des fois où j'ai dit papo... j'avais enchainé par caca, c'est une sonorité que j'adore ! ! ! Et j'avais pris l'habitude de dire papo dés que je voyais le grand brun, c'était lui le plus drôle, au début il pleurait presque, maintenant il rigole et me montre plein de gens moches... Et il est arrivé, et moi je balance "Papo caca !" Je vous raconte pas le fou rire ! ! Je n'en pouvait plus, lui est devenu cramoisi, c'en était encore plus drôle !
Mais là je suis devant un machin rond, noir avec des traits de couleurs, c'est drôle ! Et dessus y'a un tube avec une lumiére, mais ils veulent pas que j'y touche, c'est frustrant ! Depuis tout à l'heure je me creuse la tête pour trouver un truc fun à dire, ils font de moins en moins souvent des têtes bizarres, pourtant moi j'aime ça...Cherchons cherchons... Ah oui, y'en à un qui a dit qu'il voulait encore du champagne, je sais pas ce que ça veut dire, mais je vais le remixer, et c'est parti pour la rigolade !
"Ma veu papagne assi ! "
"Ecoutez ça", s'exclame Catherine, la mère du petit Yoann, à l'adresse de l'assemblée de sa famille, et principalement à son mari Paul, "à peine un an, et il tourne déjà au champagne !"

29 octobre 2007

Elya

    Les genoux enfoncés dans la terre riche, humide et parfumée, la jeune file contemple le cerceuil qui descent doucement... Ses larmes coulent sur ses joues avant de s'écraser sur le sol, tandis que disparait à jamais le corps de son grand père.
    Le ciel est limpide, au coeur du printemps, et pourtant nul bruit ne vient couvrir celui des cordes usées, glissant lentement dans les mains calleuses des quatre fossoyeurs... Le vent, les animaux, les oiseaux eux-même, tous se joignent au deuil profond et silencieux de cette demoiselle, seule face à la souffrance, et à la perte de son unique lien avec les vivants... Sa voix résonne encore dans ses oreilles, provenant des tréfonds de son âme, tandis que les pelletées de terre noire sur le bois rythment ses paroles :
"La vie est éternelle pour qui veut bien le croire...Mais elle s'éteint aussi facilement que la pensée vacille. Soit droite, forte et fiére, et tu vivras mille ans..."
    Agenouillée devant l'objet de sa détresse, et songeant à l'absence de vie autre que les fossoyeurs et elle, le souvenir de son adieu à cet homme se rejoue dans son esprit.
    Elle a joué elle même l'oraison funèbre de son grand père, perdue dans la musique... Se pliant à sa volonté, elle s'est rendue dans la demeure familliale, et elle a déposé le corps sur les pierres millénaires, devant l'âtre froid du salon. Puis elle s'est assise à l'orgue décrépit et hors d'usage qui gisait à coté, abandonné depuis tant de temps. ses doigts se sont posés sur l'ivoire terni des touches brisées, fêlées, usées par les années... Et alors elle a joué. De tout son coeur, de toute son âme... Et parmis les chuintements épuisés de l'instrument relique, ses oreilles, son esprit et celui de son grand père ont entendu s'élever cette mélopée qui résonnait en elle depuis la tragédie.
    Tout son amour, sa passion, son désespoir, tous unis pour la genèse de cet adieu parfait... Et, transportée, elle joua, ainsi, des heures, peut-être même des jours, en total accord avec elle-même, et l'esprit de son ancêtre.

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